Le café Zimmermann

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Dans une ambiance feutrĂ©e, comme Ă  l’époque de Jean-SĂ©bastien Bach, des musiciens interprètent, parfois sur des instruments d’époque, des Ĺ“uvres principalement de l’Ă©poque baroque, mais aussi classique.
Cet évènement s’inspire d’une tradition que Jean-Sébastien Bach avait instaurée ; il se réunissait avec ses musiciens et ses enfants au café Zimmermann de Leipzig pour leur faire découvrir ses nouvelles compositions, le plus souvent des cantates profanes pour instruments (La cantate du café, etc..).
Une manière conviviale pour faire découvrir au public la musique baroque, ainsi que les instruments anciens ; favorisant les échanges entre les musiciens et le public.


 
Pour cette édition 2019, le Café Zimmermann a accueilli Sabrina Barthe (professeur de piano au Conservatoire de Thiers) et  Hélène Friberg-Chenot (professeur de violon au Conservatoire de Clermont-Fd).
 
 

Au programme de ce Vendredi 22 novembre 2019 Ă  20h, Salle Poly de Montferrand : des Ĺ“uvres de Jean-SĂ©bastien Bach, Joseph Haydn et … bien sĂ»r Wolfgang Amadeus Mozart !

 

L’article du journal La Montagne…

 

Edito de Rémy Humeau (ancien Président du Comité des Quartiers de Montferrand) :

 

UNE SOIREE EXCEPTIONNELLE « AU CAFE ZIMMERMANN »

L’association Musica Mediante, accompagnée du Comité de Montferrand et du Mulet-Blanc, a proposé pour la cinquième année un superbe concert dans la salle Poly qui une fois encore a dû afficher « Complet ». Autour de petites tables, on partageait vin chaud, assiettes garnies et conversations animées… Et puis les musiciennes, Sabrina Barthe, pianiste et Hélène Friberg-Chenot, violoniste sont arrivées, au milieu du public, dans une atmosphère intimiste, juste à la lueur des bougies. C’était une soirée consacrée à MOZART et à l’un de ses maîtres, rendre hommage à Jean-Sébastien BACH qui avait animé, chaque semaine pendant dix ans, les rendez-vous musicaux du « Café Zimmermann » de Leipzig. Le concert débutait avec un extrait d’une de ses sonates en ut mineur. Une pièce musicale qui plongea la salle dans une grande douceur, grâce à la constance apaisante du piano de Sabrina Barthe, alliée aux harmonies voluptueuses du violon d’Hélène Friberg-Chenot.

 Une sonate de Jean-Sébastien BACH, le début d’un voyage particulièrement savoureux, qui allait se poursuivre à travers trois sonates de MOZART dans Poly transfigurée.

Car on entre dans la musique de MOZART  comme dans un monde  familier, où l’on  est à l’aise, parce qu’elle s’adresse aux humains. Et le public, extrêmement présent, ne s’y est pas trompé. Ainsi,  la première sonate  en fa majeur a captivé l’ensemble des auditeurs comme un tourbillon musical très vivant. Le jeu virtuose du piano et du violon, dans une parfaite complicité, témoignait d’une grande joie des musiciennes. Chaque reprise de mélodie était un plaisir partagé. La seconde sonate en sol majeur, composée en 1781,  invitait, en deux mouvements, à  une balade, tour à tour joyeuse et paisible, jamais ennuyeuse. Et puis la troisième sonate, composée par MOZART à Paris après la mort de sa mère, exprimait la tristesse, la révolte et le courage du compositeur. Hélène Friberg-Chenot a parlé d’une musique qui « sculpte les silences ». Par le jeu délicat et subtil des deux instruments alliés, le public a pu percevoir cette élégance qui caractérise toujours MOZART lorsqu’il exprime ses émotions. Les musiciennes ont eu une magnifique ovation de la salle,  et c’est avec un morceau flamboyant et festif de HAYDN que se termina le concert, suivi d’une petite tombola.

Belle histoire que ce Café Zimmermann qui bénéficie de la participation généreuse de l’association Musica Mediante de Pablo Pavon, du Comité des Quartiers de Montferrand, du Mulet-Blanc et des pianos GRATH.

 

Quelques photos témoignant de la belle et douce ambiance de cette soirée :

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