Happy end Ă VĂ©rone
RomĂ©o et Juliette – Benda – Clermont-Ferrand
Par Roland Duclos | ven 13 Mai 2016
[…] Convaincante en revanche fut la direction à la sensualité sublimée d’un Pablo Pavon entièrement maître de son orchestre. Sa conduite magnétique fait de ce Roméo et Juliette une machine à rêver d’une précision et d’une cohésion qui en légitime l’intensité poétique au service d’une discrète volupté. Une exigence non dénuée de noblesse et d’élégance. Son Benda témoigne bien de cette passion sans retenue pour un rendu affuté, sans fioriture, mais extrêmement attentif à polir l’expressivité d’un détail. Voilà bien la caractéristique d’une ambition avant tout marquée par la générosité. Les chœurs aussi en firent une affaire de cœur…
Source: http://www.forumopera.com/romeo-et-juliette-clermont-ferrand-happy-end-a-verone
Le divin enfant donne de la voix Ă Clermont-Ferrand
L’Oratorio de NoĂ«l – Bach – Clermont-Ferrand
Par Roland Duclos | ven 12 DĂ©cembre 2012
[…] Sa lecture est celle d’une révélation d’une quasi résurrection. Celle du miracle universel de la naissance. Car il y a de l’humain dans ce bonheur à porter ainsi le rythme d’un chœur à bout de bras. A faire respirer un orchestre avec une telle élégance dans la nuance. Et surtout à jouer avec une science toute aussi assumée des personnalités contrastées du plateau vocal. […]
Car c’est bien de la vie, de son surgissement, de l’espoir inouï qui l’accompagne dont il s’agit et auxquels on assiste. L’esprit et la lettre sont indissociables, interdépendants, intimement unis par la stabilité d’une conduite musicalement généreuse et dense mais surtout authentiquement lumineuse de spiritualité. Un Divin Enfant solaire, baigné d’une « méditerranéité » radieuse. Pavon nous révèle un Bach militant, conquérant. Il dirige en Bonaparte au Pont d’Arcole soudain saisi par la révélation du lumineux aria de la soprano Angélique Pourreyron bouleversante de sincérité dans son « Flösst mein Heiland » en écho. On ne passe pas davantage sous silence le « Nun mögt ihr stolzen » du ténor Patrick Garayt, le juste investissement d’un Philippe Cantor ou la présence bien timbrée de la mezzo Annette Lange.
Source: http://www.forumopera.com/breve/1212-le-divin-enfant-donne-de-la-voix-a-clermont-ferrand
Dimanche 20 avril 2014